Trois questions à…
Yann Joly, président du club Pays d’Auge badminton (PAB).
Sportivement vous avez encore vécu une belle année !
Oui, tous les voyants sont au vert, aussi bien dans nos résultats que pour notre école de badminton. Arthur Vaugeois est, cette année, le numéro 1 Français en minimes. Il
va intégrer le pôle espoir Normandie à Caen avec un deuxième jeune du club, Gildas Le Secq.
Nous avons présenté six jeunes au championnat de France avec une place de 3e en double pour Arthur Vaugeois. Chez les adultes, nous avons deux équipes qui montent, en nationale 3 et en régionale 1.
L’école de badminton, avec 180 jeunes, est l’une des meilleures, sinon la meilleure de Normandie avec les labels 4 étoiles et Club avenir. Notre année a été excellente !
Et pourtant, vous tirez la sonnette d’alarme côté finances…
Nous devons ces résultats à la présence d’un entraîneur professionnel, Antonin Ducellier, pour lequel nous avions une aide financière qui diminue chaque année. De 19 000 €, nous sommes passés cette année à 5 000 €. C’est-à-dire que dans deux ans, nous n’aurons plus les moyens d’avoir un salarié au club. C’est la réflexion que nous avons eue lors de notre assemblée générale de vendredi 18 octobre. Comment autofinancer notre entraîneur ?
Nous voulons maintenir la gratuité pour les compétitions de nos jeunes. Nous réfléchissons aux solutions qui nous permettraient d’éviter d’arrêter l’union que représente le PAB pour l’élite du badminton.
D’autres questions ont-elles été abordées lors de l’assemblée générale ?
La question du financement futur était la principale pour un club qui compte 350 adhérents. Devrons-nous augmenter les cotisations ? La question se pose.
En tout cas, l’équipe est mobilisée pour aller chercher de l’argent. Une équipe qui perd un vice-président, Fabien Marie, qui a démissionné mais qui enregistre l’arrivée de deux nouveaux membres, Nathalie Vaugeois et David Savary.