"On joue exactement comme les valides, sauf que c'est plus dur pour les bras", souffle Christophe Frugier, l'un des deux licenciés de parabadminton du CAL badminton. "On ne voulait pas qu'ils aient un créneau spécial", confirme Antonin Ducellier, l'entraîneur du club.
Principales difficultés dans le parabadminton : reculer en fauteuil, et se déplacer de côté. Mais les opérations sont bien plus aisées depuis l'arrivée, il y a une semaine, de deux fauteuils "handibad", prêtés par la ligue de Normandie. "On est l'un des rares clubs de la région à en avoir", se félicite Antonin Ducellier.
Le club va maintenant pouvoir s'affilier à la Fédération française de handisport, et compte proposer des stages avec des jeunes pendant les vacances.